Ils étaient 28 à solliciter les voix de 6,5 millions d’électeurs inscrits au compte de la présidentielle au Mali. Mais ce dimanche seuls 27 candidats seront en lice pour ce premier tour. Le 28ème étant Tiébilé Dramé qui a dû quitter le navire en dénonçant une défectuosité des conditions de son organisation.

Pourtant, selon des sources officielles, déjà 1281 observateurs internationaux ont rallié la capitale Malienne, Bamako et les villes de l’intérieur. Où 3830 autres observateurs locaux étaient déjà actifs sur le terrain de la surveillance électorale.

Cependant, les analystes d’International Crisis Group (ICG) ont listé fin juin les obstacles au bon déroulement du scrutin, à savoir : la distribution à temps de nouvelles cartes à 6,9 millions d’électeurs, le redéploiement inachevé de l’administration centrale dans le Nord, l’absence de retour chez eux de 500 000 réfugiés et déplacés ayant fui le conflit et dont la plupart risquent de ne pas pouvoir voter.

Les règles de jeux voudraient que si aucun des candidats n’obtenait la majorité absolue, un second tour doit être ténu, le 11 août prochain, entre les deux présidentiables arrivés en tête du premier tour.

Ils sont nombreux, ces maliens, à pronostiquer sur un éventuel second tour entre deux candidats qui sortiraient du lot comprenant entre autres Ibrahiam Boubakar Kéïta, 68 ans. Ancien premier ministre de Alpha Oumar Konaré et ancien président du parlement sous Amadou Toumany Touré. Soumaïla Cissé 63 ans, ancien ministre des Finances du président Konaré et ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Modibo Sidibé 60 ans ancien premier ministre de Amadou Toumani Touré. Dramane Dembélé 46 ans ingénieur de formation, et Soumana Sacko 63 ans ancien premier ministre sous la transition version Amadou Toumany Touré 

AEP